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Photo du rédacteurBenoît Saint Girons

La désinformation de l’eau : de la manipulation marketing à la vraie qualité de l'eau...

Dernière mise à jour : 30 oct.

« Difficile pour un homme de comprendre une chose si son salaire dépend de ce qu’il ne la comprenne pas » disait Upton Sinclair. Or, des embouteilleurs aux multinationales, en passant par les fabricants de filtres, les intérêts économiques de l’eau sont gigantesques. D’où une confusion généralisée, tout le monde y allant de ses arguments en faveur de son type d’eau, pas grand monde n’ayant finalement intérêt à vous expliquer les critères de la vraie qualité de l’eau... ou même à l’améliorer. Essayons donc d’y boire ensemble un peu plus clair…

Manipuler l'eau pour boire ou bien pour tromper les citoyens ou les consommateurs ?  Pourquoi autant d’arnaques et de désinformation autour de l’eau, la substance pourtant la plus essentielle pour la santé et la vitalité ?  Le point avec Benoît Saint Girons, auteur du livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020)
"Ritual - Blessing Water by iezalel williams - CC0 1.0 / Manipuler l'eau pour boire ou pour tromper ?

Pour vous repérer facilement dans l'article :

La désinformation de l’eau en 3 minutes :


Pourquoi prendre le risque de parler correctement de l’eau alors qu’il est si facile de noyer le poisson et de continuer comme avant, via les mauvaises habitudes et le business as usual ? Face à la confusion générale et aux multiples définitions, on fera plus facilement confiance au marketing…


L’eau est l’élément fondamental de la vie et donc de tous les risques. Les pouvoirs publics ne veulent surtout pas de peuple trop informé, au risque sinon de remettre en cause les normes de potabilité des Eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) ou, plus exactement, d’exiger encore plus de qualité (c’est-à-dire globalement moins de pollutions). On ne forme donc pas les médecins à la qualité de l’eau (le premier scandale dont découle tous les autres), on permet à l’Académie de Médecine de recommander les minéraux des eaux (alors que nous sommes hétérotrophes - voir plus bas), on laisse les fabricants vanter leurs désastreux adoucisseurs, on autorise les Régies et les multinationales de l’eau à communiquer n'importe comment sur l’excellence de leur eau du robinet (exemple significatif avec l'eau de Genève), on autorise les multinationales de l'eau en bouteille à désinfecter en douce comme dans le scandale Nestlé ou encore, on recommande à ses collaborateurs de ne pas effectuer les mesures, comme dans le scandale des PFAS...


Les manipulations de l’eau sont légion et peuvent prendre plusieurs formes :


- Valorisation marketing : encenser (eau-delà du raisonnable) une eau seulement "potable", prêter des vertus de santé à des eaux en plastique très minéralisées, parler de « meilleur filtre au monde » comme avec Berkey, de solution miracle, d’innovation majeure, d’appareil indispensable… ou d’eau pure (ce qui est impossible à obtenir) !


- Greenwashing : faire passer l’eau du réseau pour écologique au prétexte des économies d’énergie (du système), prétendre qu’un adoucisseur est « Vert » parce que l’on va économiser un peu de lessive (et alors qu’il rejette du sel et gaspille de l’eau), refuser comme les Verts Genevois ou la Mairie de Genève de parler de la qualité de l'eau locale…


- Faire peur : Côté pouvoirs publics, insister sur les bactéries et autres virus (« Nous sommes en guerre ! ») afin de justifier l’usage immodéré du chlore dans l’eau du réseau… Côté fabricants, insister sur la dangerosité du calcaire ou de l’eau du robinet...


- Rétention d’information : ne pas parler des effets du chlore (notamment sur la peau ou le microbiote), de la piètre absorption des minéraux inorganiques des eaux, de la prolifération microbienne des adoucisseurs, de la reculade vis-à-vis des pesticides de la directive européenne 2020, des manquements à la législation des multinationales de l'eau, des limites ou dangers de son produit,…


- Dire tout et son contraire et créer la confusion, notamment via les interventions des médecins, nutritionnistes ou thérapeutes : sur l’équilibre acido-basique et les pseudos bénéfices de l’eau alcaline, sur l’intérêt des minéraux ou des eaux gazeuses, sur les solutions plus ou moins pertinentes,…


- Approche quantitative et non qualitative : parler du 1,5 L d’eau à boire quotidiennement mais y placer les thés ou les cafés, évoquer des Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) mais occulter que ceux-ci sont purement théoriques et impossible à atteindre via les minéraux inorganiques des eaux,…


- Omerta générale sur l’aspect le plus important de la qualité de l’eau : son énergie à savoir son activité magnétique (protons) et électrique (électrons) mais également l’agencement des molécules d’eau entre-elles (via la liaison hydrogène), ce qui fait la différence entre une eau propre et une eau au naturel, que l’on a plaisir à boire.


- Critique dogmatique des solutions de filtration, via notamment les journalistes : l’eau potable étant de « qualité irréprochable », ne surtout pas recommander la moindre filtration, ne jamais faire de tests avec les meilleures solutions. Il ne faudrait tout de même pas concurrencer les annonceurs-embouteilleurs…


Au final, la majorité des citoyens se retrouvent perdus et en déshydratation chronique… ce qui arrange bien les affaires. Fabricants de cosmétiques, embouteilleurs et Big Pharma n’ont financièrement aucun intérêt à ce que l’on améliore enfin la qualité de l’eau (ou de l’information sur l’eau) afin que les citoyens soient correctement hydratés !


Les vendeurs de dispositifs profitent également de la piètre qualité de l’eau du robinet mais leurs produits – à l’exception des adoucisseurs, des appareils à eau ionisée alcaline et des distillateurs – améliorent au moins les choses. L’information n’est toujours pas limpide, les manipulations marketing nombreuses et les risques liés à l’usage présents mais une meilleure hydratation est normalement au rendez-vous.


La situation est simple : soit nous avons plaisir à boire et c’est que notre eau est de qualité, soit notre organisme la rejette et alors il nous faut l’améliorer via une filtration et une dynamisation adaptées. Prendre du recul, récolter un minimum d’information et faire preuve de bon sens (ou alors me contacter) permet normalement de trouver la solution la plus appropriée pour une eau biocompatible correspondant à sa situation… et à son budget !



En savoir beaucoup plus sur les manipulations de l’eau:


La directive européenne (UE) 2020/2184, dite directive « eau potable », refonte de la directive 98/83/CE, est entrée en vigueur en France au 1er janvier 2023. Cette directive stipule « 5 objectifs concourant à améliorer la sécurité sanitaire de l’eau et la confiance du consommateur :

  • de nouvelles normes de qualité dans l’eau potable ;

  • la mise en place d’une approche basée sur les risques (ou plan de gestion de la sécurité sanitaire des eaux [PGSSE]) ;

  • le renforcement des exigences en matière de matériaux au contact de l’eau (MCDE) ;

  • l’amélioration de l’accès à l’eau pour tous ;

  • une information plus transparente sur la qualité de l’eau »


Vaste programme, présenté sur 73 pages - annexes comprises - dans des termes abscons via moult acronymes. Pour la limpidité, on repassera.


« Autant de nouvelles dispositions allant dans le sens d’une meilleure protection du consommateur, de l’amélioration de son information et donc de sa confiance en ce produit qui l’accompagne au quotidien : l’eau du robinet. » se félicite la directrice générale du Centre d’information sur l’eau (CIEAU) sur son blog.



Les manipulations pesticides


Devrions-nous avoir confiance les yeux fermés, simplement parce qu’on nous le demande poliment ? Une lecture attentive de la nouvelle Directive ainsi que de la Note d'information N° DGS/EA4/2023/61 du 14 avril 2023 (pages 77 à 141) révèle certes des avancées mais également des reculs dont un abaissement significatif de la norme sur les pesticides : les métabolites de pesticides non pertinents sont désormais exclus du calcul pour la somme des pesticides (limite de 0,5 μg/L), ce qui permet d'en avoir du coup beaucoup plus... dont les plus dangereux !


Il faut aller sur un autre document – tout aussi technocratique – de l’ANSES (30 janvier 2019) pour comprendre le classement des métabolites de pesticides entre pertinents et non pertinents… et ne pas être entièrement rassuré. Au-delà de quelques critères objectifs, tout est en fait axé sur les connaissances scientifiques du moment… et les conflits d’intérêt politique ? Le 30 septembre 2022, suite à un article du journal Le Monde révélant que 20% des français avaient bu en 2021 une eau non potable, l'ANSES reconsidérait le statut des deux molécules incriminées (l'ESA-métolachlore et le NOA-métolachlore) et les classait "non pertinents" pour la santé humaine. La tolérance dans l'eau de boisson passant ainsi de 0,1 à 0,9 microgrammes par litre, 20% de français peuvent à nouveau boire une eau potable !


Ce genre de magouilles opportunistes ne renforce évidemment pas la confiance envers les pouvoirs publics et l’indépendance de leurs administrations. Quid de l'accumulation sur des dizaines d'années de ces métabolites « non pertinents » ? Quid de l'effet cocktail avec les autres molécules ? Quid, surtout, de se retrouver avec une limite de 0,5 μg/L constituée uniquement de métabolite pertinents et donc dangereux ?


Les textes ne répondent évidemment pas à ces questions et tentent plutôt de noyer le poisson en insistant sur les avancées, pourtant toutes relatives par rapport à ce scandale masqué, cadeau fait à l’agriculture productiviste et aux pouvoirs publics. Ces derniers étaient en effet de plus en plus embarrassés par les mesures de plus en plus fines et précises des pesticides et donc le dépassement de plus en plus fréquent des normes. Avec cette nouvelle réglementation bol d’air, les voilà tranquilles pour un moment !


Bref, un exemple de plus d’opacité… dans un texte prônant pourtant « une information plus transparente » !

Entre omission et censure de l’information


« La directive vise à l’installation d’une information toujours plus complète et transparente sur la qualité de l’eau pour le consommateur européen, pour améliorer encore sa confiance en l’eau du robinet. [...] Un objectif affirmé : réduire la consommation d’eau en bouteille et promouvoir la consommation d’eau du robinet. » continue la directrice sur son blog.


La fin justifie-t-elle les moyens ? Occulter le scandale des pesticides de l’eau du robinet afin de limiter la consommation d’eau en bouteille ? Il vaudrait mieux, à l’instar de www.boycottplastique.com, dire la vérité sur la piètre qualité des eaux "emplastiquées". Ce n’est en tout cas pas en sélectionnant l’information, que l’on va améliorer la confiance du consommateur européen envers cette même information. Les scandales du Corona-Circus ne sont pas loin…


Des commentaires étant possibles, j’ai soumis (le 8 mai à 8h28) mes remarques à Madame la Directrice. Outre la question des pesticides, je m’étonnais qu’elle parle de « 18 nouveaux paramètres microbiologiques et chimiques » alors que je n’en comptais que 8. Surtout, je m’interrogeais sur le soi disant renforcement de l’information et critiquais le greenwashing à l’œuvre : « Faire croire qu'une eau "potablement polluée et chlorée" du robinet est écologique en l'état est révélateur des nombreuses impostures de l'eau et de l'omerta qui règne en matière de critère qualitatifs véritablement contraignants. Nous sommes encore très loin de l'eau biocompatible, la seule capable d'induire une hydratation de qualité et ainsi d'être favorable à la santé, la seule à mériter le qualificatif d'écologique ! »


Je terminais par une incitation au dialogue : « A votre disposition naturellement pour discuter de tout cela. Eau plaisir »


Après une « attente de modération » mes commentaires furent censurés. Je m’en étonnais le lendemain via le formulaire de contact: « Chère Madame, Je vous ai adressé hier un commentaire sous votre article concernant la nouvelle directive européenne. Sauf erreur de ma part, vous l'avez censuré. En tout cas il n'apparaît pas... J'aimerais comprendre ce qui ne vous plaisait pas (ou estimez inexact) dans cet article, vous qui dites militer pour l'information de l'eau... Seriez-vous assez aimable également pour me lister les 18 nouveaux paramètres microbiologiques et chimiques ? »


Vicieux, je rappelais aussi la mission officielle de son organisme : « Le Centre d’Information sur l’Eau (C.I.eau) a pour mission de faciliter la connaissance et la compréhension auprès d’un large public des éléments complexes sur la qualité de l’eau » et terminais par une évidence : « Oui, la qualité de l'eau est complexe et cette qualité – nous qui avons la chance de vivre dans un pays très développé – va évidemment bien au-delà de la seule norme de potabilité ! A votre disposition naturellement pour en discuter. Cordiales salutations et belle soirée. »


Aucune nouvelle depuis ! Comme annoncé, je me suis donc penché sur le site d’information lui-même (voir ci-dessous).



L’ignorance pour ne surtout rien changer ?


La confusion favorise la consommation de n’importe quoi. L’ignorance induit quant à elle la préservation… de toutes les mauvaises habitudes !


L’omerta règne globalement sur la qualité de l’eau car elle permet à la fois le marketing (des embouteilleurs ou des Régies), les arnaques (des adoucisseurs et de certains fabricants de filtres) et le statut quo.


Si les citoyens étaient correctement informés, voici un moment que le chlore aurait disparu de l’eau du robinet, le sodium de la gestion du calcaire et les minéraux des eaux en bouteille.


Le paradoxe est le suivant : tout le monde recherche la meilleure qualité d’eau possible pour soi et sa famille mais très rares sont ceux qui prennent la peine de s’informer afin d’avoir la chance d’accéder à l’eau biocompatible. Prendre sa voiture et son chariot pour transporter des packs d’eaux minérales jusqu’à chez soi est une chose mais consacrer une heure à la compréhension de l’eau de qualité semble déjà trop long…


La source d’information est un autre problème. En l’absence de débat ou d’article journalistique, en l’absence de formation des médecins ou des scientifiques à la qualité de l’eau, le marketing des puissants a naturellement pris l’ascendant. La nature a horreur du vide et la place a été laissée béante aux exagérations publicitaires…


Pourquoi les journalistes ne s’intéressent-ils pas aux scandales de l’eau ? J’ai contacté, à au moins quatre reprises en 2022, plusieurs centaines de journalistes Suisse pour leur communiquer des fiches d’information didactiques et précisément sourcées sur les principaux scandales de l’eau : les adoucisseurs, le chlore dans l’eau potable, les minéraux inassimilables et le marketing des régies.


J’ai obtenu à chaque fois quelques dizaines de remerciements… mais toujours pas le moindre article. Pourquoi ? Les enquêtes sur l’eau seraient-elles interdites afin de ne pas nuire aux intérêts économiques des vendeurs d’adoucisseurs ou des embouteilleurs ? Est-ce un problème politique : ne surtout pas critiquer la qualité de l’eau en Suisse – et donc le travail des Régies publiques – afin de ne pas miner la confiance des consommateurs ? Plus prosaïquement, serait-ce faute de moyen, les médias n’ayant plus le temps ou capacités de mener l’enquête ? Ou bien encore par peur du risque, un journaliste ne pouvant se permettre de mécontenter les puissants ? Ce ne peut en tout cas être un désintérêt pour la question, sauf à considérer naïvement que tout est limpide et coule de source…


Le cercle est ainsi vicieux : pensant que tout va bien ou sachant pertinemment qu’il ne peut en parler, le journaliste n’y réfléchit pas, ne dit rien et entérine l’omerta et donc les scandales de l’eau… Civilisation des impostures où l’on préfère se bercer d’illusions et laisser croire… pour le plus grand bénéfice, in fine, des embouteilleurs !


Même chose côté Régies distributrices. Avant la publication de mon livre, j’ai contacté une dizaine de régies et multinationales de l’eau pour leur poser une trentaine de questions. Une seule m’a répondue – la Régie de Genève – et pour me dire qu’elle n’était pas compétente sur ces questions ! Recontactée à plusieurs reprises, elle m’a fait comprendre que je ferais mieux de me taire et qu’elle ne voulait surtout pas en savoir davantage sur la qualité de l’eau… La Maire de Genève, interpellée sur cette omerta, m’a conseillé de m’adresser… à la Régie !


En matière d’eau, la recommandation semble être de ne pas faire de vague et de ne surtout pas prendre le risque d’informer. Sans aucun recul ou esprit critique, le discours officiel et le marketing prennent alors toute la place… et le consommateur citoyen boit forcément la tasse !


Officiellement, l’idée est toujours de limiter la consommation d’eau en bouteille. Dans les faits, en mentant sur la qualité de l’eau du robinet ou en ne faisant rien pour l’améliorer, on favorise la défiance des citoyens et on le pousse insidieusement vers les eaux minérales… ou les pathologies par défaut d’hydratation. Un complot pour rendre tout le monde malade ? Non ! La vénalité des multinationales et l’incompétence (ou corruption ?) des politiques permet déjà d’expliquer beaucoup de choses… Mais il y a aussi parfois de simples conflits d’intérêts…

Lorsque les distributeurs d’eau informent…


Le Centre d’information sur l’eau (CIEAU) est-il un organisme neutre et objectivement indépendant ? « Association à but non lucratif, le Centre d’Information sur l’eau (C.I.eau) a été créé à l’initiative des professionnels qui assurent la gestion des services publics d’eau et d’assainissement en France. » explique le site.


Sa gouvernance est ainsi partagée entre la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau (FP2E) et les gigantesques acteurs de l’eau que sont Suez, Véolia ou le groupe Saur. Autant d’acteurs qui n’ont a priori pas grand intérêt à critiquer (ou à renforcer) des normes de potabilité qu’ils devront eux-mêmes par la suite respecter.


« Dans le cadre de ses activités quotidiennes, le Centre d’Information sur l’eau collabore avec des organismes publics, privés ou associatifs (ministères chargés de la santé, de l’environnement et de l’Éducation nationale, Agence Nationale de la Biodiversité, Agences de l’Eau, Institut national de la Consommation, FP2E, associations de consommateurs…) tant par le biais de groupes de travail formels ou informels, que de projets d’étude ou éditoriaux et de tables rondes. » précise le site.


Bon, la censure (voir les mésaventures de mes commentaires à la Directrice ci-dessus) n’est pas le meilleur moyen du dialogue mais le site est objectivement plaisant à lire avec des thématiques variées : connaître l’eau, l’eau dans la nature, les ressources en France et dans le monde, la pollution de l’eau, les enjeux du changement climatique et comment économiser l’eau. Un bon travail didactique de base.


Une vaste section du site est consacrée aux acteurs de l’eau, au service de l’eau (usage, consommation, distinction eau potable eaux usées, cycle domestique de l’eau,…) et enfin au baromètre de l’opinion, publié tous les ans. Celui de 2022 n’est reçu qu’après inscription mais, à encore, force est de constater un excellent travail de présentation statistique. N’y manque que la consommation d’eau à boire par jour et par français, histoire de voir la différence entre la théorie et la pratique, entre l’appréciation théorique de la qualité et l’hydratation effective moyenne… Il y aurait je pense quelques surprises !


… ou désinforment ?


La section « L’eau et votre santé » est malheureusement nettement moins limpide. Le dogmatisme et les conflits d’intérêt alors transparaissent… comme à chaque fois qu’un acteur de l’eau doit s’exprimer sur la qualité de son produit. Pourquoi donc le critiquerait-il ?


Tout n’est pas erroné – loin de là – mais tout expert pointilleux de l’eau ne peut qu’être choqué par certaines des informations-affirmations assénées. Petit florilège des plus surprenantes :


- « Il n'existe pratiquement plus, à l'état naturel, d'eaux conformes aux normes exigeantes de potabilité. » Ah bon, plus de sources jaillissantes en France qui ne requièrent ni chlore ni aluminium ? Heureusement que les acteurs de l’eau sont là alors ! Notons au passage que la nouvelle Directive européenne supprime une vingtaine de mesures de qualité dans les eaux brutes. La prévention de la contamination des cours d'eau en amont est de toute évidence plus compliquée que la filtration en aval...


- « Boire de l’eau […] doit être un moment agréable et un geste totalement sûr pour les consommateurs. » Ce devrait être le cas en effet mais c’est un vœu pieux. Une eau chlorée oxydée est toujours peu agréable à boire tandis que les polluants et traitements de l’eau ne garantissent jamais une eau parfaitement ou totalement sûre, notamment à long terme. « L’eau doit être aussi agréable à boire que les circonstances le permettent » rappelle l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et tout repose en effet sur les « circonstances » ou normes en vigueur, les normes primant toujours sur le plaisir. Si l’eau n’est pas agréable à boire, il existe heureusement quantité d’approches de filtration et de dynamisation mais, CHUT ! SILENCE ! Il y a des limites à l’information…


- La curieuse citation d’un avocat : « Les consommateurs sont toujours plus sensibles à la qualité de leur eau. La réglementation les protège ». En effet, la réglementation protège à court terme (notamment contre les infections) et nous sommes des privilégiés à l’échelle de la planète. Mais les normes – en berne – protègent de moins en moins à moyen ou long terme, à l’exemple de cette nouvelle Directive européenne vis-à-vis des pesticides.


- « Il est essentiel que l’eau proposée à la consommation réponde à plus de 70 critères de qualité sanitaires ou environnementaux. » Décidément des problèmes de calcul… Je ne comptais pour ma part que 48 paramètres selon la directive européenne N° 98/83/CE : 2 paramètres microbiologiques, 26 paramètres chimiques, 18 paramètres indicateurs et 2 paramètres de radioactivité. Avec 8 paramètres chimiques de plus, nous voilà rendus à 56, toujours moins que les 63 paramètres d’avant 1989… ou les quelques 70 paramètres de la réglementation Suisse.


- « Elle doit […] être d’une qualité irréprochable pour pouvoir être consommée sans risque pour la santé humaine. » Irréprochable selon les normes légales, sauf évidemment en cas de dérogations, ce qui est toujours possible jusqu’à 6 ans (et non plus 9 comme précédemment). Irréprochable également grâce à des nouvelles normes plus laxistes que par le passé (taux de nitrates x20 depuis 1920, taux de pesticides x5 depuis 2011, plus de limite de minéralité,…). Irréprochable enfin via des tours de passe-passe, en classant par exemple les molécules qui dérangent comme « non pertinentes »… Bref, il y a la théorie et la pratique mais nous sommes très loin de l’« irréprochabilité » !


- « les eaux doivent subir une série de traitements de potabilisation pour se conformer aux normes européennes en respectant 63 critères de qualité » Tiens, ce n’est donc déjà plus 70 ? N’y a-t-il pas eu de relecture attentive du site ?


- L’eau de pluie est-elle potable ? « Les analyses des experts ne laissent pas de place au doute : quel que soit le traitement utilisé, il est déconseillé d’utiliser l’eau de pluie pour la consommation humaine. » Il ne serait pas sain (pour les affaires) que les consommateurs commencent en effet à se déconnecter du réseau… Le site du Prof. József ORSZÁGH donne pourtant pour cela toutes les pistes : www.eautarcie.org « Il est toujours possible d’ajouter un dispositif de potabilisation à son système de récupération d’eau de pluie » concède le site du CIEAU…


La publicité infantilisante...


J'ai reçu fin juillet 2024, par mail, une publicité de ce même organisme : "Avec l’eau du robinet, tous champions de l’hydratation !" En plein JO et canicule, rappeler l'importance de l'hydratation n'est en effet pas forcément une mauvaise idée. Le hashtag #JamaisSansMaGourde est également une excellente idée. Est-il pour autant nécessaire de de prendre les citoyens pour des gourdes ?


En l'état - c'est-à-dire chlorée et donc oxydée - il est impossible de s'hydrater correctement avec l'eau du robinet. Cette eau va irriter la peau et les muqueuses. Et le fait que cette eau soit "disponible 24h/24", "le produit alimentaire le plus contrôlé et… l’eau la moins chère !" ne change rien à l'affaire : sans plaisir de boire, on ne boit pas suffisamment et on n'est pas correctement hydraté, comme 70% des Français. La pollution de l'eau aux différents résidus est en prime.


Quant à l'argument de "l’eau la plus écologique, car produite localement, sans emballage ni transport sur de longues distances", ce n'est pas parce qu'on le répète comme un mantra que cela devient une vérité... surtout lorsqu'on se trompe de définition ! La véritable écologie est dans la préservation de l'énergie de l'organisme et non dans les économies d'énergie du Système. Or, une eau alcaline (peu de protons) et oxydée (peu d'électrons) ne correspond pas aux besoins d'un organisme composé à plus de 97% de molécules d'eau et ne peut donc pas être qualifiée d'écologique ! Voir l'article L'eau du robinet est-elle écologique.


Bref, le "C.I.eau Centre d'information sur l'eau" est dans son rôle de promotion de l'eau du robinet mais il ne s'agit moins d'information que de manipulation. L'eau du robinet est avant tout une excellente base de travail pour une filtration et dynamisation de qualité. Alors la qualité de l'eau s'améliore, alors le plaisir de boire est de retour et il n'y a en effet plus besoin, enfin, de bouteilles en plastique.

La désinformation minérale…


Nul besoin d’être un embouteilleur pour se fourvoyer sur la question minérale : les distributeurs d’eau le font de toute évidence aussi très bien ! Mais pourquoi le médecin en charge de l’article insiste-t-il autant sur le pseudo intérêt du calcium ? Parce que l’Académie de Médecine continue vaillamment de se fourvoyer ? A cause des 8 années de lavage de cerveau intensif ? Tous les médecins qui s’expriment officiellement sur le sujet semblent disposer du même logiciel… et du coup boivent la tasse ! Exemple significatif du grand n'importe quoi avec la vidéo de ce médecin-nutritionniste médiatique.


- « Le calcaire est-il bon pour la santé ? La réponse est OUI ! » Soyons précis, svp, de quel qualité de calcaire parlez-vous ? Celui qui forme le tartre avec le magnésium ? Le calcium inorganique des eaux ou celui organique de l’alimentation ? Nous sommes hétérotrophes et incapables d’assimiler correctement les minéraux inorganiques des eaux, qui vont devoir être éliminés par les urines via un surtravail des reins : « Buvez Eliminez ! »


- « Il n’existe pas de seuil maximal de concentration de calcium dans l’eau du robinet, une eau dure sera sans conséquence pour la santé » S’il n’existe en effet plus de seuil de minéralité (contrairement à avant 1961 et sa limite de 500 mg/L.) pour l’adulte, la norme pour le nourrisson requiert toujours un maximum de 100 mg/L. de calcium ! L’OMS recommande également (entre les lignes) un seuil maximal de 600 mg/L de minéralité totale. Pourquoi ne pas le dire ?


- « A l’inverse une eau trop douce risque de provoquer des carences en calcium et en magnésium. » Une telle affirmation est ridicule, nos minéraux provenant essentiellement de notre alimentation. L’eau est « importante pour ce qu’elle emporte et non pour ce qu’elle apporte » comme le disent tous les experts de l’eau, suivant en cela les recommandations de la Bioélectronique de Vincent (BEV). Le seul risque d’une eau trop douce est de devenir acide et de corroder la tuyauterie, raison pour laquelle les eaux distribuées sont toujours alcalines… au détriment de la santé humaine ! Il aurait aussi été plus pertinent de parler du danger des eaux trop adoucies par adoucisseurs...


- « Une eau calcaire apporte la quantité de calcium et de magnésium dont le corps a besoin ». Selon quelles preuves et d’après quelles recherches ? Les embouteilleurs mettent évidemment en avant le pourcentage des ions de leurs eaux comparées aux Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) mais cette contribution n’est que théorique et donc aucunement scientifique ! Il y a loin en effet entre la teneur d’une eau en calcium ou magnésium et son assimilation correcte par l’organisme, la majorité étant éliminée via les reins et l’urine… jusqu’aux calculs rénaux ? Voir sur ce sujet notre article : Quelle est la meilleure eau minérale pour la santé ? Quel est l'intérêt des minéraux des eaux ?


La désinformation chlorée…


Il aurait été surprenant de trouver une critique du chlore – le traitement le plus facile et le moins couteux – sur le site des multinationales de l’eau. Il y aurait pourtant beaucoup à dire, en témoigne notre article exhaustif sur le sujet : Et si le chlore était le principal polluant de l'eau ?


- « La désinfection doit garantir à l’eau une qualité sanitaire irréprochable. Et, grâce à un large champ d’actions, le chlore permet d’être particulièrement efficace à la protection de l’eau contre les contaminants depuis l’usine de production d’eau potable jusqu’à sa distribution à chacun de nos robinets. » Le chlore est en effet dorénavant utilisé en traitement final, avant l’expédition de l’eau dans les canalisations, lorsque les germes pathogènes ont déjà été éliminés (par Ozone et UV). En fait, le chlore vise surtout à prévenir l’apparition de bactéries bénignes liées à la création de biofilm dans les tuyaux… du fait de la biorésistance des bactéries au chlore ! D’où les doses toujours plus fortes ?


- « Selon l’OMS, 3 à 5 millions de décès sont imputables, chaque année, à des maladies causées par l’utilisation d’eau biologiquement impure. Pour rappel, 1/5e de la population mondiale ne dispose pas d’eau potable. » Oui, nous avons de la chance ! Le nombre de décès est tombé à 1,2 million par an mais c’est évidemment toujours beaucoup trop. Quelle nécessité par contre de vouloir nous faire peur ? Parce que la peur est mauvaise conseillère ? Parce que la France est la pays de Pasteur ? Parce que « nous sommes en guerre » ? Rappelons que nous hébergeons quelques 39 000 milliards de bactéries dans notre microbiote… plus quelques virus pour faire bonne mesure.


- « De nombreuses études épidémiologiques, effectuées notamment aux États-Unis et au Canada, ont cherchées à déterminer les effets du chlore sur notre santé. Il en résulte, en conclusion générale, que l’action de désinfecter avec des produits chlorés n’a pas d’incidence néfaste sur notre santé. » Non seulement ces études sont datées et peu nombreuses mais leurs conclusions sont loin d’être aussi tranchées. L’un des dernières en date, menée au Bengladesh et publiée en mars 2022 affirmait d’ailleurs « Dans ce groupe d’âge moyen (d’enfants âgés de 15 à 30 mois), le chlore provoque un appauvrissement de la diversité des microorganismes. » Si le chlore n’avait aucun effet, pourquoi des villes et des régions ont-elles fait l’effort de le supprimer ? C’est le cas à Amsterdam, à Rotterdam, en Bavière, à Zurich et c’est le projet de l’Ile de France : proposer une eau sans calcaire et sans chlore !


- « En revanche, il est énoncé que certains sous-produits de la chloration (SPC) […] peuvent jouer un rôle dans la survenance du cancer de la vessie et du colon. » Le chlore ne serait pas problématique mais ses sous-produits, si ? Un taux maximum de 0,25 mg/L. de SPC vient d’ailleurs d’être introduit dans les nouvelles directives européenne… augmenté toutefois à 0,7 mg/L (soit 2,8 fois plus) si un traitement de désinfection est susceptible de les générer… C’est évidemment le cas du chlore et c’est un nouvel argument contre son usage : si du chlore est utilisé, vous voilà du coup 2,8 fois moins bien protégé contre les SPC !


- « De nouvelles études de grandes envergures doivent venir évaluer cette incidence. » Voilà des années qu’on les attend et c’est en effet le meilleur moyen de ne pas trouver : ne surtout pas chercher !


- « En conclusion, ces liens mal établis ne permettent pas de remettre en question l’importance majeure de la désinfection par le chlore pour assurer aux consommateurs une eau saine et sans risque bactériologique. » En conclusion, ces craintes sont une raison suffisante pour, à défaut d’études scientifiques correctement menées, faire jouer le principe de précaution et envisager l’abandon du chlore, comme de plus en plus de villes. Dans nos pays très développés, il existe bien d’autres techniques pour assurer la sécurité sanitaire de l’eau !



La désinformation pratique…


Pas grand monde n’arrive à boire suffisamment. Plutôt que de s’interroger sur les raisons en amont et mettre en cause la piètre qualité de l’eau, on cherchera plutôt à infantiliser le citoyen tout en lui procurant moult conseils – souvent confus et contradictoires – en aval. « Allez, un petit effort, il est important de boire de l’eau ! »


- « Pour accroître les bienfaits de l’eau, il est conseillé de boire régulièrement par petites gorgées, tout au long de la journée. Cela permet […] de réduire les interactions avec l’alimentation solide. » Bon courage pour boire de l’eau chlorée, alcaline et oxydée, par petite gorgée… mais l’eau doit en effet être bue en dehors des repas.


- « L’eau est un allié minceur par excellence, boire de l’eau du robinet régulièrement et en petites quantités favorise la satiété et apporte un complément essentiel à votre alimentation et vous permet d’éliminer les toxines. » Mieux vaut évidemment boire de l’eau que des sodas mais l’eau ne fait pas maigrir. Quand à éliminer les toxines, cela suppose qu’elle soit faiblement minéralisée, tout le contraire de ce qui était promu précédemment !


- « La règle d’or est de ne pas attendre d’avoir soif pour boire. Pour être correctement hydraté, il faut : boire en petites quantités tout au long de la journée. Petite astuce pour ne pas oublier : boire un grand verre d’eau avant de passer à table ! » Boire un grand verre d’eau pour ne pas oublier de boire de petites quantités tout au long de la journée ? N’était-il pas question de ne pas boire à proximité des repas afin de ne pas gêner la digestion ? La confusion et les incohérences participent évidemment à la désinformation...


Décidément, les médecins ont du mal avec les conseils de base pour boire suffisamment. Voir à cet égard l’analyse de l’émission Allô Docteurs. Est-ce la raison pour laquelle 70% des Français seraient en déshydratation chronique avec seulement 2,5 verres par jour ? La solution ? Retrouver le plaisir de boire, ce qui passe nécessairement par la filtration et la dynamisation de son eau du robinet !



La désinformation des fabricants…


Il y a quantité de choses à faire pour améliorer la qualité de son eau du robinet, sans avoir besoin d’avoir recours aux problématiques bouteilles en plastique. S’y retrouver entre toutes les options est toutefois très compliqué, tant les manipulations des fabricants et des distributeurs brouillent les pistes. Ces manipulations peuvent prendre plusieurs formes :


- Encenser son produit ou mentir sur son produit : on n’attend évidemment pas d’un fabricant qu’il critique son produit mais de là à le faire passer pour le meilleur au monde? C’est le cas avec Berkey, un fabricant de fontaines américain se présentant comme le « leader mondial des filtres d’eau et de la purification de l’eau » avec rien de moins que « les filtres les plus efficaces et durables de la planète » (sic !) via un « secret commercial exclusif » (re-sic !). Non seulement ces filtres sont loin de l’osmose inverse mais ils rendent l’eau plus alcaline, ce qui n’a aucun intérêt. Sans aucune dynamisation, le réservoir devient en outre rapidement un nid à microbes. Mais le marketing débridé fonctionne et de nombreux citoyens se font avoir…


- Le greenwashing : Il n’y a pas que l’eau du robinet à se présenter comme écologique, il y a aussi les adoucisseurs à sodium ! Au prétexte de quelques minimes économies de lessive, nous voici pourtant en présence d’une pollution des sols en sel, d’une consommation électrique et d’un gaspillage conséquent en eau. Tout cela alors qu’il existe des solutions anti-calcaires mécaniques sans sel, risques ou entretiens ! Le Biodynamizer et ses 21 principes de dynamisation en synergie est à cet égard le nec plus ultra !


- Vous vendre un produit pour vous en vendre ensuite un autre : après la vente de l’adoucisseur, voilà que la grosse marque repasse pour vous proposer un osmoseur. Eh oui, l’osmose inverse est le seul dispositif capable de filtrer le sodium (c’est-à-dire le sel) en excès et de retrouver une eau acceptable à la consommation. Evidemment, vous paierez cet appareil au prix fort, jusqu'à plus de 3 000 euros !


- Promettre des résultats santé : Toute affirmation santé est normalement interdite mais, en petits comités, certains réseaux s’en donnent à cœur joie. C’est le cas notamment du réseau faisant la promotion des eaux ionisées alcalines, pourtant nettement moins intéressantes et beaucoup plus chères que l’eau hydrogénée.


- Mettre le pied dans la porte : Extrême méfiance, toujours, si quelqu’un vient vous voir à domicile. Entre expériences de Music Hall à coup d'électrolyse et promotion de dernière minute, c’est le meilleur moyen de vous faire embobiner pour un produit toujours plus cher que sa qualité effective. Certains adoucisseurs se vendent ainsi plus de 8 000 euros, des appareils à eau ionisées plus de 4 000 euros… Mais bon, le vendeur était tellement sympathique...


- Critiquer les produits concurrents : les vendeurs d’osmoseurs vont critiquer la piètre filtration des filtres à charbon actif qui ne filtrent pas les minéraux, les vendeurs de filtres à charbon critiquer la surpuissance des osmoseurs qui rendraient l’eau trop vide de minéraux. C’est peut-être de bonne guerre mais ça ne permet pas d’y boire plus clair et la guerre plutôt à mener contre les embouteilleurs et leur plastique !


- Jouer sur la théorie énergétique de l’eau : la Bioélectronique que Vincent (BEV) est la meilleure accroche marketing des vendeurs d’osmoseurs mais attention à ne pas exagérer la théorie ou oublier une partie des paramètres. La BEV ne prend pas non plus en compte l’énergie subtile liée à l’agencement des molécules d’eau entre-elles si bien que cette « science de l’eau qui dérange » (titre de mon article dans le magazine NEXUS) ne peut servir de référence absolue.


- Sélectionner l’information ou faire de le rétention d’information: Les vendeurs d’osmoseurs se gardent bien de (trop) parler des limitations de leurs appareils (gaspillage d’eau, inefficacité de la membrane au démarrage, risque de prolifération microbienne dans le réservoir,…). Les vendeurs de filtres à charbon actif évitent évidemment de vous rappeler que nous sommes hétérotrophes et que les minéraux inorganiques des eaux n’ont donc aucun intérêt ou que les nitrates sont mal filtrés…


Bref, les arnaques de l’eau sont légion et, sans un minimum de connaissance, prise d’information, choix et temps de réflexion, vous avez toutes les chances de vous faire avoir. Soit vous paierez trop cher un appareil inefficace ou moins bon que la concurrence (cas du made in China pas cher ou des grosses marques trop coûteuses), soit l’appareil ne correspondra pas véritablement à vos besoins.


Il existe évidemment des fabricants sérieux et des produits uniques au monde mais comment en être sûr si vous n’êtes pas expert ? D’où ce blog afin d’y boire enfin un peu plus clair !


Après avoir pris consciences des manipulations marketing et greenwashing de l’eau du robinet et des eaux en bouteille, la décision de filtrer et de dynamiser son eau du robinet fait sens. Le meilleur dispositif n’est pas alors celui que vous trouvez par chance ou marketing mais celui que vous sélectionnez en connaissance de cause et qui correspond véritablement à votre configuration et budget !


L’objectif n’est évidemment pas d’avoir l’eau la plus parfaite du point de vue du marketing, ni même de suivre à la lettre une théorie énergétique, mais de retrouver le plaisir de boire, sans plastique et sans risque. L’eau biocompatible, appréciée par l’organisme, est la seule eau qui permet d’être correctement hydraté et, ce faisant, de préserver sa santé et sa vitalité.



Pour en savoir encore plus sur les manipulations et la désinformation de l’eau :

Article de base pour éviter les arnaques de l'eau

Vidéo Conférence-Tutoriel : La vraie qualité de l’eau (21’58) Le portail de référence sur l’eau (non responsive) : www.eaunaturelle.ch Le site plus moderne : www.solutionsbio.ch Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020)

Me contacter pour une analyse gratuite et experte de votre situation : +41 (0)76 532 8838 (rappel possible), sms ou mail





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