A en croire la majorité des sites (bien pensants à défaut d’être bien informés), la cause est entendue : l’eau du robinet est à privilégier par rapport à l’eau en bouteille… Mais toutes les eaux du robinet sont-elles vraiment meilleures que toutes les eaux en bouteille ? Le dogmatisme de l’écologie politique prime-t-il vraiment sur tout le reste ? Les derniers polluants découverts rebattent-ils les cartes ? Surprises et solutions sans plastique et sans risque avec l’auteur du livre La qualité de l’eau.
Pour vous repérer facilement dans l'article :
Les avantages de l’eau du robinet en 2 minutes chrono
A lire la majorité des articles ou sites, le match est plié: « L’eau en bouteille moins saine que celle du robinet » (MaisonBrico), « Santé, planète, budget... Pourquoi il faut préférer l'eau du robinet à l'eau en bouteille » (Europe 1), « L’eau du robinet: que des avantages ! » (FRC), « L’eau du robinet, économique et écologique ! » (Greenweez)
Ces conclusions définitives sont prises sur la base de trois arguments récurrents, forcément véridiques puisque ce sont les pouvoirs publics et les Régies qui le disent.
L’eau du robinet est l’aliment le plus surveillé
L’eau du robinet obéit à des normes strictes et il n’y a donc aucun danger à la boire
L’eau du robinet est beaucoup plus écologique que l’eau en bouteille
Le problème est que l'on ne peut surveiller que ce que l’on est capable de détecter, que les normes sont de moins en moins strictes, que l’innocuité immédiate ne signifie pas une absence de risque à moyen ou long terme et que la véritable écologie ne concerne pas les économies d’énergie (du système) mais la préservation de l’énergie des citoyens, ce qui passe forcément par une hydratation correcte et donc une eau de qualité !
A part les embouteilleurs, il n’y a à l’inverse plus grand monde pour défendre officiellement les eaux en bouteille, qu’elles soient en plastique ou en verre… Les eaux minérales ne sont-elles pas pourtant - du fait de leur richesse en minéraux - vendues sous l’égide de l’Académie de Médecine ?
Alors, l’eau du robinet est-elle vraiment meilleure que l’eau en bouteille ? Dans de rares cas oui mais à priori non. Au-delà des résidus de polluants (dont les désormais fameux PFAS), l’eau traitée au chlore est en effet toujours alcaline (pour protéger la tuyauterie) et généralement très oxydée (à cause du chlore oxydant), une combinaison désastreuse pour l’hydratation et la santé à long terme. Et si l’eau a été adoucie via un adoucisseur à sodium, c’est encore pire car elle n’est alors même plus consommable !
L’eau en bouteille serait ainsi meilleure que l’eau du robinet ? A priori oui car mais pas systématiquement non plus. Au-delà du scandale de la filtration en douce pour cause de pollution de la source, la majorité des (grosses) marques en bouteille sont en effet beaucoup trop minéralisée pour être de consommation courante, étant entendu que nous sommes hétérotrophes et donc incapables d’assimiler correctement les minéraux inorganiques des eaux. Et si l’eau est gazeuse, c’est encore pire : aucun animal ne boit d’eau chargée en CO2 !
Chlore et polluants d’un côté, minéraux inassimilables ou gaz CO2 de l’autre… mais pas toujours et c’est là où les choses gagnent en subtilité ! Il existe encore des communes où l’eau n’est pas traitée au chlore et une tendance de fond (notamment dans les pays nordiques) à le supprimer... Il existe des eaux de source en bouteille faiblement minéralisées…
L’eau du robinet sera toujours préférable par rapport aux pires eaux en bouteilles plastique à savoir celles dépassant les 1000 mg/L de minéraux ou les eaux gazeuses (rajout de CO2). A l’inverse, les meilleures eaux en bouteille (teneur inférieure à 50mg/L et eau légèrement acide pH<7) seront toujours supérieures à l’eau oxydée du robinet.
Au final, match plutôt nul. La majorité des eaux proposées au robinet ou en bouteille ne sont pas recommandables en l’état car totalement dévitalisées et incapables d’assurer une hydratation de qualité !
Faudrait-il du coup passer à la bière ou au vin, seule eau potable selon certains ? Que nenni : il est heureusement possible, à partir de l’eau du robinet, d’obtenir une eau biocompatible. Et voilà le seul vrai avantage – mais substantiel ! – de l’eau du robinet : potable, peu coûteuse et disponible partout, elle peut très facilement être filtrée et redynamisée ! Alors on retrouve une qualité d’eau supérieure, alors on peut facilement abandonner le plastique !
En savoir plus sur les avantages de l’eau du robinet ou en bouteille (+12 minutes):
Eaux traitées au chlore et eaux minérales présentent globalement les mêmes mauvaises caractéristiques énergétiques (protons + électrons). La pureté de l’eau n’est toutefois pas du tout la même et il existe de grandes différences entre les marques. Mettre toutes les eaux dans le même bain pour en tirer des conclusions définitives est donc un peu ridicule sinon manipulatoire. Chacune présente des avantages… et de nombreux inconvénients. Lutter contre la désinformation passe par une analyse moins dogmatique du choix offert...
Quand les experts et les journalistes encensent l’eau du robinet…
« L’eau en bouteille moins saine que celle du robinet » ose un site internet avec comme argument la présence (parfois) d’arsenic dans certaines eaux en bouteille ou encore que « l’eau du robinet est soumise à une surveillance stricte en matière de sécurité sanitaire pour être parfaitement saine à la consommation ».
Que l’eau du robinet soit surveillée est un fait mais comment pourrait-elle être « parfaitement saine » alors que les normes de potabilité ne comprennent, selon la directive européenne, qu’une cinquantaine de critères et de polluants ? Toutes les eaux contiennent de fait des résidus de médicaments et de pesticides… que l’on ne retrouve pas forcément par contre – et toujours en moindre quantité – dans les eaux en bouteille. De fait, l’article du site de bricolage se termine par des conseils de filtration afin d’ « écarter tous les risques d’ingestion d’éléments non désirables » ou encore « atténuer son goût laissant souvent à désirer ». Cherchez la cohérence…
« Pour ta santé, l’eau du robinet a tout bon » assène un site promettant (en anglais) « rigueur académique et talent de journaliste » (sic !). « Vaut-il mieux boire de l’eau en bouteille ou de l’eau du robinet ? » demandait Jules, un enfant. La réponse des deux experts – respectivement maîtresse de conférences en hydrologie et responsable du mastère spécialisé gestion de l’eau à AgroParisTech - laisse pantois : « Elle est contrôlée régulièrement et soumise à des normes sanitaires très strictes qui nous permettent de la boire sans risque tous les jours, en quantité suffisante pour nos besoins et tout au long de notre vie. On dit donc que l’eau du robinet est potable. »
Ah, cette notion de « potabilité »… « C’est le plus potable jour de ma vie », va jusqu’à afficher une régie distributrice, comme si le mot « potable » n’était pas entré dans le
langage courant comme synonyme de médiocrité… « Se dit d'une boisson qui n'est pas bonne, à peine buvable » écrit Le Larousse quand Le Petit Robert (1985) précise « Non parfait, mais dont on peut se contenter, passable : vin potable » Lorsque les mots changent de sens (ou de définitions), la confusion ne peut que s'étendre...
Mais c’est encore le dernier argument qui est le plus surprenant : « avoir une eau saine au robinet est un luxe que beaucoup de gens dans certains pays n’ont pas, alors n’hésite pas à la boire ! » Nous sommes plus chanceux que d’autres alors bois ton eau et tais-toi, sans te poser trop de questions ? Ceci semble en tout cas parfaitement convenir aux journalistes de Ouest-France qui ont repris l’article pour leur rubrique « La question (pas si) bête » sans la moindre réflexion… A leur décharge, l’article était co-publié avec le magazine science et société de l’Université de Montpellier…
La science serait-elle entrée dans l’obscurantisme des conflits d’intérêts ? Les journalistes seraient-ils devenus incapables de questionner le discours officiel ? Dernier exemple avec une émission de Europe 1 intitulée « Pourquoi il faut préférer l'eau du robinet à l'eau en bouteille » (4 juin 2021). Attention, c’est du lourd : « Dans l'eau du robinet, on aura enlevé toutes les impuretés et toutes les bactéries, alors que l'eau en bouteille n'a strictement aucun intérêt sur le plan de la santé » déclare sans ciller un Professeur, chef du service néphrologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. De l’eau du robinet parfaitement pure ? Seul un Professeur peut, en France, se permettre autant d’exagérations sinon de bêtise sans être repris par le moindre journaliste… Mais c'était il est vrai avant le scandale des PFAS...
Bref, vous l’aurez compris, l’eau du robinet est forcément excellente puisque les pouvoirs publics, les experts et les médecins le disent… L’eau du robinet est l’eau de tous les débats… ou plutôt de l’absence de débat : il est politiquement incorrect de la remettre en cause et elle est donc toujours officiellement d’excellente qualité puisque… potable ! Circulez, y a rien à boire !
Les avantages non négligeables de l’eau du robinet
En théorie et à en croire les experts bien-pensants, les écologistes ou encore la Fédération Romande des Consommateurs, c’est clair : l’eau du robinet n’a « que des avantages ! ». Dans les faits, reconnaissons en effet à l’eau traitée un certain nombre d’atouts :
L’eau du robinet est « potable », c’est-à-dire qu’on ne risque pas d’infection potentiellement mortelle en la buvant ! Terminés par exemple les risques de diphtérie, de typhoïde ou de choléra ce qui, à l’échelle du monde, est donc bien une chance ! Evidemment, il y a des dérogations à cette potabilité dans certaines communes et ce jusqu’à 6 ans mais, en général, les normes sont respectées… ou alors modifiées, comme dans le cas de la dernière directive européennes pour le total des pesticides. Ainsi, officiellement, presque 100 % des communes de plus de 50.000 habitants et 98 % de la population totale auraient consommé une eau de très bonne qualité microbiologique en 2020... le chlore y veille !
L’eau du robinet est l’aliment le plus surveillé et de loin. Bon, elle est surveillée vis-à-vis de normes en berne et de ce que l’on veut bien (ou peut bien) mesurer mais nous pouvons néanmoins remercier nos autorités et techniciens.
L’eau du robinet est disponible partout et, hors sécheresse quasiment sans aucune restriction, même pour nos piscines. Là aussi, nous sommes privilégiés.
L’eau du robinet est disponible sans plastique, ce que la planète apprécie forcément.
Chose peu discutée voire occultée et même si les normes de potabilité ne fixent plus aucune limite, l’eau du robinet est moins susceptible d’encrasser l’organisme que les eaux minérales en bouteille car généralement moins chargée en minéraux.
Enfin, atout majeur, l’eau du robinet peut être facilement filtrée et redynamisée via des appareils spécifiques. Nous y reviendrons…
Les atouts économiques de l’eau du robinet
Comparer le coût des différentes eaux est un argument imparable… naturellement en faveur de l’eau du robinet ! « Une boisson gratuite et saine à la consommation » va jusqu’à affirmer un site bardé de publicités… Gratuite, sérieusement ?
Selon un calcul de l’UFC Que Choisir, l'eau du robinet reviendrait à 0,003 € le litre en moyenne, soit même pas 2 € par an pour une consommation de 1,5 litre d’eau du robinet par jour. En Suisse, l’eau du robinet est de 100 à 500 fois moins chère. Selon les calculs de la Fédération Romande des Consommateurs, une famille de quatre personnes ne buvant que de l’eau en bouteille et qui reviendrait à l’eau du robinet économiserait ainsi entre 440 et 2’000 francs par an. Elle éviterait également le transport du magasin à la maison d’au moins 1’400 bouteilles pour un poids total de plus de 2’000 kilos… Autant d’énergie préservée !
Certes, d’autres calculs sont possibles… En France, une personne seule paiera ainsi davantage de taxes que d’eau, pour un coût au litre d’eau consommé (2 % seulement des 150 litres utilisés par jour) alors supérieur à celui d’une eau de source en bouteille ! Nous avions présenté ce calcul théorique dans le livre, basé sur notre facture 2018-2019 (Haute-Savoie) au prix unitaire de 1,99 euro TTC par m3, soit nettement moins cher qu’ailleurs. Nonobstant les autres usages très pratiques de l’eau, la taxation au litre de cette eau potable (au nom de la distribution, de l’assainissement ou de la lutte contre la pollution) revenait ainsi à 32 centimes par litre, contre 10 à 15 centimes pour les eaux de source en bouteille « premier prix ».
Mais à quoi bon tous ces calculs si l’on ne comptabilise pas les coûts indirects de l’eau chlorée du robinet à savoir les besoins en cosmétiques (eau chlorée très irritante pour la peau) ou les consultations chez le médecins par défaut d’hydratation ? La santé n’a pas de prix mais les pathologies ont un coût !
La pureté de l’eau en bouteille ?
Côté plastique et hors marketing très subjectif des embouteilleurs, quelles pourraient donc être les avantages de l’eau en bouteille ? En 2020, un Français sur trois continuait de préférer l’eau en bouteille plutôt qu'au robinet. Seraient-ils donc réfractaires à l’écologie ? En Suisse, la consommation d’eau en bouteille s’élevait en moyenne à 127 litres par habitant et par an, dont un tiers en provenance de l’étranger. Les Suisses aimeraient-ils donc dilapider leur liquide ?
N’en déplaise aux écologistes chagrins, l’eau en bouteille présente également quelques atouts…
… et non des moindres puisque, pour commencer, elle est toujours sensiblement moins polluée que l’eau du robinet. Elle ne contient ainsi par exemple jamais de chlore, substance chimique qui demeure tout de même – et de loin – le principal polluant de l’eau du réseau ! En dépit de cela, les risques de bactéries ou de virus sont nettement moins élevés (quitte pour cela à filtrer en douce comme dans le scandale Nestlé du 30 janvier 2024) – sauf à réutiliser ou laisser traîner la bouteille ouverte – que dans l’eau du réseau aux canalisations très mal entretenues… quand elles ne sont pas encore parfois en plomb !
Côté résidus de médicaments, de pesticides ou de perfluorés PFAS, les eaux en bouteille sont naturellement mieux protégées (nappes phréatiques profondes et souvent isolées des sources de contamination agricole) et donc moins à risque. Ainsi en 2020, 6% de la population française adepte de l’eau du robinet a consommé une eau ne respectant pas les limites réglementaires à propos des pesticides liées essentiellement à l’agriculture intensive tandis que 94% ingéraient une dose dans les normes…
Au final, selon UFC-Que Choisir, 2,8 millions de Français, essentiellement dans des petites communes, auraient une eau polluée par des pesticides, des nitrates, des contaminations bactériennes, de l’arsenic voire du plomb (pollutions agricoles, composants toxiques des canalisations…). Et si l'on inclus les PFAS, alors c'est évidemment bien pire !
« Doit-on préférer l'eau en bouteille ou l'eau du robinet pour notre santé ? Si cette question est plutôt tranchée d'un point vue environnemental, la conclusion est bien plus ardue lorsque l'on s'intéresse aux nombreux contaminants de l'eau : nitrates, pesticides, médicaments, métaux lourds, microplastiques qui souillent maintenant tous les écosystèmes. » explique Christophe Magdelaine dans un excellent article de son site notre-planete.info. Et de lister ensuite ces différents polluants… très rarement présents dans les eaux en bouteille et toujours en moindres quantités.
Est-ce à dire toutefois que les eaux en bouteille sont pures et donc à privilégier ? Non, bien sûr et cette notion de pureté devrait d’ailleurs être interrogée…
Les autres avantages de l’eau en bouteille ?
- Corolaire d’une plus grande pureté et pour peu que l’on choisisse bien sa marque (faiblement minéralisée), elle a meilleur goût (que l’eau chlorée) et hydrate mieux.
- Il est possible de varier ses marques et ses plaisirs, ce qui est beaucoup plus difficile avec l’eau du robinet.
- Certaines eaux contiennent des ions intéressants ponctuellement d’un point de vue thérapeutique : bicarbonates pour aider à la digestion, sulfates et magnésium pour son effet laxatif… Mais nous sortons là de l’eau de consommation courante, les eaux pétillantes au CO2 ne pouvant être recommandées.
- Au regard de leur marketing débridé, les consommateurs naïfs ont l’impression d’accéder à la pureté ou, au contraire, de se faire du bien avec les minéraux.
- Enfin, consommer de l'eau en bouteille, à l'heure des injonctions écologiques, c'est se la jouer rebelle ou tout au moins refuser l'infantilisation. Pour une raison étrange, les citoyens ont de moins en moins confiance dans les affirmations des pouvoirs publics relayées sans discernement (la voix de son Maître ?) par les gros médias… Peut-être parce que les normes de potabilité sont en berne tandis que les pollutions environnementales augmentent ?
Bon, ces arguments sont un peu capillotractés vu que nous sommes incapables d’assimiler correctement les minéraux inorganiques des eaux, que l’eau pure n’existe pas, que les embouteilleurs mentent également et que la majorité des eaux minérales commercialisées ne devraient pas être considérées comme de consommation courante.
Il n’en demeure pas moins vrai que l’on se sent toujours mieux avec un possible choix et que personne n'a jamais transporté ses packs d'eau minérale par plaisir depuis son supermarché...
Dépasser les manipulations des uns et des autres
L’eau du robinet est plus écologique car sans plastique ? Il serait peut-être temps de revenir au sens étymologique du terme « écologie ». Eviter le plastique est évidemment préférable mais la véritable écologie consiste avant tout à se maintenir en bonne santé… ce qui sera très difficile sans hydratation de qualité… ce qui exclue les eaux chlorées, naturellement rejetées par l’organisme ! Vous n’arrivez pas à boire suffisamment ? N’allez pas chercher plus loin les explications : l’eau traitée du robinet ne correspond simplement pas aux besoins de votre organisme… et ne peut donc être qualifiée d’écologique !
Les eaux minérales seraient meilleures car pures, dénués de polluants et/ou chargées en minéraux ? Ne tombez pas dans les pièges du marketing sous égide d’une Académie de Médecine noyée dans les conflits d’intérêt… Les médecins ne sont curieusement pas formés à la qualité de l’eau et l’on se demande bien pourquoi sachant que l’eau représente plus de 99% des molécules d’un corps humain. Afin de créer la confusion et permettre aux embouteilleurs de continuer leur lucratif business de l’eau emplastiquée ? Parce qu’il y aurait un intérêt à maintenir les citoyens en mauvaise santé ? Sans tomber dans la théorie du complot, disons que pas grand monde n’a économiquement intérêt à améliorer la qualité de l’eau...
Et d’abord, qu’est-ce que la qualité de l’eau ? Dissipons quelques graves malentendus. La qualité de l’eau, ce n’est pas sa potabilité (sauf dans certains pays très défavorisés), sa teneur en minéraux, l’absence de plastique ou même sa pureté toute relative.
Les critères pour juger de la qualité de l’eau sont avant tout énergétiques : pH pour l’énergie magnétique et rH2 pour l’énergie électrique, sachant que tout ce que nous consommons devrait nous apporter de l’énergie. Les meilleures eaux seront ainsi légèrement acides (la soi-disant supériorité de l’eau alcaline est une fumisterie) et anti-oxydantes ce qui exclu toutes les eaux du robinet traitées et la grande majorité des eaux en bouteille !
L’eau du robinet comme base de travail
Comment retrouver des paramètres énergétiques acceptables et ainsi favoriser son hydratation ? N’en déplaise aux dogmatiques sous conflit d’intérêt, ni l’eau du robinet ni les eaux en bouteille (à l’exception de quelques rares eaux de source faiblement minéralisées) ne conviennent en l’état. Un double travail reste à faire et c’est là que la supériorité de l’eau du robinet apparaît clairement : moins coûteuse et disponible partout, elle s'y prête facilement.
La filtration retire les polluants dont le principal à savoir le chlore. Le charbon actif est à ce titre toujours de la partie. Etape supplémentaire (mais pas forcément indispensable et non dénuée de problèmes), l’osmose inverse est le seul dispositif capable de retirer également les minéraux, sans toutefois finir à zéro comme dans le cas du distillateur. L’eau ne sera jamais pure mais elle sera alors très propre, supérieure parfois aux meilleures eaux en bouteille. Mais propre ne signifie pas encore agréable à boire car il manque une étape essentielle.
La dynamisation fera la différence entre une eau chimiquement propre et une eau au naturel, agréable à boire, acceptée voire réclamée par l’organisme. La dynamisation redonne de l’énergie électrique et magnétique à l’eau, la recharge en oxygène et lui permet, pour les systèmes les plus puissants, de réagencer les molécules d’eau entre-elles (via la liaison hydrogène) et d’éliminer ainsi l’empreinte énergétique des polluants.
Ces deux étapes sont indispensables pour qui souhaite optimiser son hydratation via une eau véritablement biocompatible c’est-à-dire optimisée pour les besoins de l’organisme. Alors on retrouve le plaisir de boire et l’on peut supprimer tout besoin de plastique, privilégiant ponctuellement – au restaurant par exemple – les eaux en bouteilles en verre, gazeuses ou non.
Au final, l’eau du robinet est donc potentiellement bien meilleure que l’eau en bouteille mais tout repose sur la qualité de son équipement individuel. In fine, la qualité de son eau est une responsabilité personnelle et c’est tant mieux car cela incite à un minimum de réflexion et de recul, loin des manipulations du gros commerce, loin des préjugés des gros médias, loin de l’infantilisante et absurde écologie politique...
Pour en savoir beaucoup plus sur les avantages de l'eau du robinet et les solutions pour l’améliorer
Article de base pour éviter les arnaques de l'eau
Article de fond sur les derniers scandales de l'eau
Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau Conférence-Tutoriel (Youtube) : La vraie qualité de l’eau (21’58) / Vidéo Impact (2'51) Le site de référence sur l'eau : www.eaunaturelle.ch Fiches pdf : L’eau et la vie / Comparatif des eaux minérales / Comparatif Solutions Eau Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020)
Synthèse pdf de 15 pages: La qualité de l'eau et le plaisir de boire
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