Les Verts ont la réputation d’aimer les taxes et les interdictions mais sont-ils également capables d’innover pour le bien collectif voire de dépasser les préjugés de l’écologie politique ? Ont-ils le courage de s’attaquer à la manipulation et aux lobbies, de s’informer en dehors des discours marketing officiels ? Eléments de réponses via notre proposition – on ne peut plus concrète – de créer une source d’eau biocompatible en ville de Genève et/ou d’envisager de supprimer – comme le fait en grande partie la ville de Zurich – le chlore de l’eau du robinet. Quand l’écologie politique prime sur l’écologie personnelle, les citoyens boivent la tasse ! Vous n’avez toujours pas de plaisir à boire ou continuez à acheter des eaux en bouteille ? Vous saurez désormais qui (en partie) blâmer ! ;-)
Note : cet article concerne le parti politique Les Vert-e-s Genève et ses "Notables" et non le militant écologique empli de convictions ou même - accordons le bénéfice du doute - le parti Les Verts dans son ensemble. J’aurais évidemment pu avoir la même mésaventure – et désintérêt quant à la qualité de l’eau – avec d’autres partis genevois mais sans doute pas de réponses aussi surprenantes… ou une telle hypocrisie derrière le dos.
Pour vous repérer dans l'article :
Une Source d’eau biocompatible en accès libre ?
Il était une fois, à Genève, l’inauguration le 21 juin 2022 de la première fontaine à eau gazeuse de Suisse. Tout le monde était bien content et se congratulait devant les journalistes complaisants. Tout le monde ? Non, un irréductible gaulois (devenu genevois mais on ne se refait pas) décida de résister (encore et toujours) à la bêtise marketing et médiatique…
Aucun animal ou jeune enfant ne boit d’eau gazeuse, la fontaine de la Régie coûtait (aux contribuables) CHF 30 000 et, vu la piètre qualité de l’eau locale chlorée et donc polluée, inciterait probablement les citoyens à consommer ensuite de l’eau à bulles en bouteille. Surtout, je proposais depuis des années à la Régie une technologie de filtration et de dynamisation bien plus performante (et pour un coût bien moindre) mais l’on m’avait fait comprendre que l’on n’était surtout pas intéressé. Voir l’article Qualité de l’eau potable de Genève : entre désinformation, manipulations et omerta ?
Devant autant de n’importe quoi, je rédigeais avec un ami bien en place chez les Verts et au Conseil Municipal un projet de motion pour la création d’une source d’eau biocompatible en ville.
Pourquoi pas par exemple à la gare Cornavin où curieusement aucun robinet ne permet de remplir sa gourde avant de prendre son train ? J’avais approché bon nombre de commerces et appris que leurs contrats de franchise leur imposaient de vendre plusieurs types d’eau en bouteille plastique… Les embouteilleurs sont puissants en Suisse, l’un des scandales local de l’eau.
La seule fontaine d’eau filtrée de Genève est ainsi celle du Pont de la Machine mais, chut, surtout ne pas le dire ! Officiellement – via par exemple le communiqué de Presse de la Régie – il s’agit de la même eau qu’au robinet ! Histoire de ne pas semer le doute dans l’esprit des Genevois, convaincus à coup de marketing intensif depuis des années d’avoir quasiment la meilleure eau du monde ? Cette eau de « qualité irréprochable » serait donc filtrée lorsque distribuée en fontaine ? C’est ce que j’ai découvert en juin 2023 via les confidences imprudentes d’un technicien de Carouge, filtration confirmé ensuite par la Régie et révélée juste avant l'été dans un article passé une fois de plus – comme à chaque fois qu’il s’agit de la qualité de l’eau de Genève – relativement inaperçu. Les journalistes ne se pressent pas pour discuter du sujet...
Mais revenons à nos moutons, pardon motion. Notre proposition était simple : installer un filtre Hi-Tech (chlore, métaux lourds, partie des résidus de médicaments, pesticides,…) assorti du dispositif de dynamisation le plus puissant du marché à savoir le Biodynamizer et ses 21 principes en synergie. Deux robinets permettraient aux sceptiques de constater la nette différence Avant-Après et de prendre conscience de l’importance de l’énergie de l’eau dans le plaisir de boire. Tout le monde se plaint du coût sans cesse croissant de la santé en Suisse mais peut-être conviendrait-il de commencer par la qualité de l’hydratation des citoyens afin d'éviter qu’ils ne tombent malade ? Voir le projet Retour à la Source.
Le dispositif complet revient normalement aux environ de CHF 4 000 + installation (nettement moins donc que la fontaine à bulles) mais j’étais prêt à le mettre gratuitement à disposition. La qualité de l’eau n’a pas de prix et que ne ferait-on pas pour sa magnifique ville d’accueil ?
La réaction des Vert-e-s au projet de motion
La motion fût proposée en octobre 2022 et elle souleva immédiatement de vives réactions. La qualité de l’eau de Genève demeure un sujet hautement radioactif (l’eau n’est pourtant que chlorée) sinon tabou.
A notre proposition de création de source, il fut rétorqué par les notables des Vert-e-s, durant le Caucus, essentiellement 3 choses :
Il ne faut pas se fâcher avec la Régie (qui est tellement gentille)
BSG (c’est moi) n’est pas un scientifique
Nous avons déjà tous du chlore dans notre organisme
Mon ami n’étant pas en grande forme ce jour là (ni spécialiste du sujet), il ne réussit pas à défendre correctement la motion face à de telles attaques. Je décidais donc de confronter directement tout ce beau monde, réglais ainsi ma cotisation et devenais officiellement membre des Vert-e-s genevois. J’étais curieux de voir qui avait pu professer de telles bêtises…
J’y fus très cordialement accueilli fin 2022 et essayais d’être aussi limpide que possible : « Je viens vous voir pour discuter de la qualité de l’eau – qui me semble être l’élément le plus essentiel d’une écologie personnelle – et je suis surpris des remarques qui ont été faites sur le sujet »
Si l’écoute fût ce soir là attentive et la curiosité parfois éveillée, le scepticisme fut également de mise et la compréhension du scandale globalement absente. L’eau de Genève n’est-elle pas qualifiée d’écologique depuis des années ? Je rencontrais la personne à l’origine des remarques. Sympathique et ouverte à la discussion, elle récusa la caricature des propos rapportés et me promis d’en discuter plus en détails. Je rencontrais également un chimiste, nettement moins ouvert et sympathique, qui fut très agacé dès l’évocation – chiffre qu’il ne connaissait pas à l’appui – du caractère très oxydé de l’eau de Genève (voir plus bas) et ne me promis pas de réfléchir à quoi que ce soit…
Je rencontrais ce soir là une demi-douzaine de militants et je pensais naïvement en rentrant chez moi que la pompe avait été amorcée et que l’on me recontacterait rapidement pour approfondir la discussion. La désillusion allait être à la mesure de l’importance du sujet…
La Régie partenaire politique ?
« Il ne faut pas se fâcher avec la Régie (qui est tellement gentille) »
Première remarque pour éviter d’agir et un fait : l’omniprésence de la Régie de droit public dans la vie politique genevoise et dans l’aménagement du territoire. Politiquement, se fâcher avec elle est risqué. La Régie ne passe-t-elle pas une bonne partie de son marketing (financé jusqu’à preuve du contraire par les factures et taxes des citoyens) à dire à quel point elle est écologique ? Et l’on mettrait soudainement en doute la qualité de son eau ? Aucune chance de pouvoir ensuite un jour rejoindre son Conseil d’Administration…
Question existentielle : Est-ce la Régie qui a besoin du soutien des politiques ou les politiciens en vue qui ont besoin du soutien de la régie ? A cet égard, la réponse de la Maire de Genève en octobre 2022 est caractéristique du mélange malsain des genres et des conflits d’intérêts. Alors que je l’alertais de la qualité oxydée de l’eau à Genève et déplorais l’absence de réponse de la Régie à mes questions qualitatives précises, elle me conseilla de… m’adresser à la Régie ! Voir l’article Qualité de l’eau potable de Genève : entre désinformation, manipulations et omerta ?
Que penser également de la réponse officielle du Conseil Municipal de Genève en mars 2023 aux questions posées (en septembre 2022) à propos de la fontaine à CO2 qui reprend exactement et sans aucune réflexion les arguments de la Régie ? Voir article Qualité de l’eau : lorsque la Mairie de Genève boit la tasse... ou préfère ne pas répondre!
En Assemblée Générale des Verts, les langues heureusement se délient et se font critiques vis-à-vis notamment de certaines décisions historiques (à propos de l’approvisionnement en électricité par exemple d’où l’augmentation des tarifs) ou au fait que l’institution genevoise soit justement intouchable. Entre les militants de base et les postures politiciennes carriéristes, un gouffre et de nombreuses rancœurs et frustrations…
La science de l’eau ou l’eau selon la science ?
« BSG (c’est toujours moi) n’est pas un scientifique »
Seconde remarque, pour continuer à ne pas agir : je ne suis pas un scientifique. Quel dommage que je ne sois pas en effet de la trempe de Jacques Benveniste, Directeur de recherches à l'INSERM, ou de Luc Montagnier, prix Nobel, crucifiés par leurs collègues et les médias dès qu’ils ont voulu étudier les propriétés extraordinaires de l’eau. Dans un registre plus contemporain, les Prof. József Országh, Marc Henry ou l’américain Gérald Pollack sont évidemment très connus du grand public et invités régulièrement par les médias pour parler de l’eau…
En matière d’eau, c’est assez simple : soit vous êtes un scientifique réputé et l’on vous fera passer pour fou (les scientifiques, c’est bien connu, sont un peu borderline), soit vous n’êtes pas scientifique et l’on vous fait comprendre alors que vous manquez de formation pour être crédible. La seule chose acceptable est d’être un scientifique lambda ayant sagement suivi ses études et donc quasiment rien appris sur l’eau à part qu’elle est aqua simplex H2O. Exemple avec le chimiste rencontré précédemment : je ne l’ai pas appris lors de mes études très supérieures donc ce que vous dites ne peut-être vrai !
L’eau représente 99,1% des molécules de nos cellules mais les médecins sont globalement laissés dans l’ignorance, en dépit ou à cause de leurs 8 années d’études « lavage de cerveau » (composé au passage à 80% d’eau). Ceci est certainement le premier scandale de l'eau en Occident et donne ponctuellement lieu à un grand déballage de n’importe quoi dans les médias, exemple avec l’émission Allô Docteurs consacrée à la qualité de l’eau ou la vidéo d'un célèbre médecin nutritionniste sur les eaux en bouteille. Avec de tels experts dans de telles émissions, le système est assuré de ne jamais dépasser les préjugés sur l’eau, ce qui arrange de nombreux intérêts économiques… Non, il ne s'agit pas de complot ! L'incompétence des politiques (qui ne veulent donc surtout pas savoir) et la vénalité des multinationales explique déjà beaucoup de choses...
Je ne suis donc pas scientifique mais je m’intéresse à la qualité de l’eau depuis 2002, ai mis en place le plus gros site d’information sur le sujet (www.eaunaturelle.ch), ai écrit un livre pratique (non scientifique et donc accessible) de référence et maintiens un blog exhaustif sur le sujet, tout cela en plus d'être genevois, écologiste convaincu et à jour de ma cotisation. Aucune importance déclarent en substance les Verts : mieux vaut pour parler de l’eau un scientifique qui ne connaît rien au sujet !
La science officielle (qu’il conviendrait en réalité de qualifier de scientisme) – sous conflits d’intérêt puisque financée par les multinationales – ne veut surtout rien savoir de la qualité de l’eau. Mais si l’eau n’intéresse malheureusement plus la "science", il existe toujours une science de l’eau : la Bioélectronique de Vincent. Cette science dérange et est donc qualifiée de "pseudo-science" mais ses fondements sont on ne peut plus scientifiques via des mesures précises (par électrodes) et calculs savants. Voir mon article : Pourquoi la Bioélectronique de Vincent (BEV) dérange-t-elle autant ? ou l’article dans le magazine NEXUS Juillet-Août 2023.
Que dirait donc cette science à propos de l’eau de Genève ? A partir du potentiel redox et du pH communiqués par un technicien de la régie en 2013 – et jamais démentis depuis – elle calculerait déjà un rH2 ou taux d’oxydo-réduction à 41,72 pour un maximum de 42 ! Une eau excessivement oxydante donc, ce qui explique les problèmes de peau en pagaille !
Elle placerait ensuite cette eau sur un Bioélectronigramme – pH en ordonnées et rH2 en abscisse – pour la situer précisément en terrain 3, celui des eaux alcalines et oxydées, le terrain des cancers, des virus et des vaccins. Ceci a été expliqué à mes interlocuteurs Verts, schéma à l’appui, mais comme je ne suis pas scientifique, il n’y avait de toute évidence pas à essayer de comprendre… Un expert qui ne recrache pas les préjugés peut-il sérieusement être considéré comme expert ?
L’étrange question du chlore
« Nous avons déjà tous du chlore dans notre organisme »
Troisième remarque pour ne pas avoir besoin d’agir, sans doute le plus surprenant de la part d’écologistes (normalement) convaincus: nous sommes déjà tous pollués donc peu importe une pollution supplémentaire, apportée par l’eau ! Nous avons déjà du chlore dans l’organisme donc pourquoi se formaliser d’une petite dose supplémentaire à chaque verre…
« Je ne tiens pas à retrouver du choléra en Suisse ! » m’assena également un militant. Moi non plus mais cela n’a rien à voir avec le chlore. La peur est peut-être le fond de commerce des partis écologistes en général, elle n’en demeure pas moins très mauvaise conseillère, fédérale ou autre.
Ces remarques chlorées étant très oxydantes, je décidais d’étudier le sujet et passa le mois suivant à compiler les articles et les études sur le sujet. Pour une substance imposée aux citoyens depuis des décennies, il existe curieusement assez peu d’études et d’articles... ce qui devrait déjà éveiller quelques soupçons. Sans études, on diminue d’autant les risques, n’est-ce pas ? A noter, dans le même registre, l’absence d’études de grande ampleur sur la réelle assimilation des minéraux inorganiques des eaux, la dernière (de faible ampleur) ayant été sponsorisée par Nestlé…
Louis-Claude Vincent – ingénieur-conseil durant douze ans pour les services d’eau et d’égout de plus de 400 communes françaises – a bien mis en évidence un lien statistique entre le chlore, les minéraux et le développement des cancers mais, comme nous l’avons vu, sa « pseudo-science » dérange…
Conclusions de mes recherches : le chlore ne sert plus depuis un moment à supprimer les méchantes bactéries ou les virus (l’ozone et les UV s’en chargent en amont) mais plutôt à masquer la biorésistance au chlore des bactéries dans les tuyaux. On pourrait ainsi très bien s’en passer – si l’on s’en donne les moyens – comme le démontrent les villes d’Amsterdam, de Zurich ou la région de la Bavière en Allemagne.
Au-delà du polluant chimique et de ses dérivés cancérigènes à long terme, le chlore est surtout problématique – à court terme – du fait de son caractère très oxydant : une eau oxydée génère des problèmes de peau et est naturellement rejetée par l’organisme qui la considère comme peu naturelle. Aucun animal ou jeune enfant ne boirait de l’eau chlorée s’il avait le choix ! Sans plaisir de boire, on ne boit pas suffisamment et l’on finit en déshydratation chronique – comme le seraient 70% des français – ce qui génère à court, moyen ou long terme, toute une série de pathologies…
Voir l’article : Et si le chlore était le principal polluant de l'eau ?
Le Vert à moitié vide ou à moitié plein ?
Tous les Verts avec qui j’étais en contact reçurent le lien pour cet article de fonds, initialement publié sur le site indépendant notre-planete.info. L’ont-ils lu ? Aucune idée car je n’eus jamais la moindre réaction. Entre-temps, j’avais apparemment été blacklisté. Les directives étaient de se méfier de moi… car j’avais des conflits d’intérêt : je vendais des solutions !
Je propose des solutions eau depuis 2002 et je ne m’en suis jamais caché mais les conflits d’intérêt semblaient être, pour les Verts, la parade la plus simple pour éviter la discussion. Je ne reçu ainsi jamais de réponse à mes mails adressés au Groupe de Travail (GT) Environnement. « Je n’ai pas eu le temps » m’expliqua le responsable lorsque je le croisais enfin. Il m’écouta – pas le choix – mais m’orienta rapidement vers le GT Social et Santé.
J’y fus accueilli le 24 janvier 2023 et pu dans un premier temps dérouler les arguments face à des interlocuteurs poliment attentifs. Le procès verbal caricature et simplifie un peu nos échanges mais il laisse au moins une trace écrite :
Benoit […] nous informe que l’eau est trop chlorée à Genève. Il s’est déjà adressé aux services industriels de Genève pour demander l’arrêter du chlore dans l’eau, sans réponse de leur part pour l’instant. […] Il propose de créer à la gare de Cornavin une source d’eau biocompatible ouverte à tous munit d’une gourde pour la remplir, selon les besoins des consommateurs. Le but en plus de boire de l’eau biocompatible et d’éviter la consommation de l’eau dans des bouteilles plastiques qui sont vendus dans la gare.
La coresponsable du GT – également au Conseil Municipal – devait se coordonner avec mon ami pour relancer la motion. Je quittais la réunion ragaillardi : je semblais avoir enfin trouvé de bons interlocuteurs. Mon optimisme fut de courte durée…
GT mal embouché
Je fus nettement moins bien accueilli lors de mon second GT Social Santé du 21 mars 2023. Certes, j’étais arrivé 10 minutes en retard mais il y avait sans doute autre chose…
La thématique du jour était la proposition (venue de Suisse alémanique) d’élargir les assurances sociales à toutes et tous : « Des indemnités journalières sont versées dans toutes les situations où la personne est privée d’activité lucrative, que ce soit pour raison de chômage, d'accident, de maladie, de maternité ou soins à des proches, de service militaire ou civile, ou lorsqu’une mère cherche à retourner sur le marché de l’emploi. » Voir www.denknetz.ch
Une variante intéressante – centrée sur la perte d’activité – du revenu universel mais qui interrogeait néanmoins, tant les risques de dérives et d’abus étaient importants. Pour une fois que je ne parlais pas d’eau, ce ne fut pas brillant : rabroué à chaque fois que j’émettais un avis, je finis par dire tout le mal que je pensais de cette ambiance délétère de garde chiourme où la liberté de parole ne semblait pouvoir aller que dans le cirage de pompe ou l’écoute religieuse et bornée.
Tant qu’à faire, j’en profitais en fin de séance pour interroger la dénomination « Social Santé » des Verts : l’objectif était-il d’accueillir toujours plus de malades vers des soins toujours plus chers ou bien de faire en sorte – via par exemple les thérapies naturelles ou la qualité de l’eau – d’éviter aux citoyens de tomber malade ? Au regard que me jeta la responsable du GT, médecin de son état – soit selon la conception des Verts un beau conflit d’intérêt – je compris que ce serait ma dernière réunion avec eux.
Le Vert dans le fruit ?
« Les Verts sont avant tout un mouvement politique » ai-je entendu à maintes reprises lors de mon petit séjour chez les Verts. Sous-entendu : l’objectif est d’être élu, d’accéder au pouvoir, de faire carrière… sans faire donc trop de vague, sans mécontenter les puissants, en ratissant le plus large possible…
Evidemment, je suis arrivé dans le mouvement en pleine période d’élection, ce qui n’est jamais la meilleure période pour faire circuler de nouvelles idées, qui plus est lorsqu’elles dérangent. De fait, lors des élections internes du 19 janvier 2023, le paraître et l’idéologie ont largement dominé les idées de fonds : très curieusement, les deux candidats aux discours les moins consensuels (ou les moins creux) n’ont pas été élus… Tous deux s’intéressaient à la qualité de l’eau…
J’avais prédis un échec relatif aux élections et ce ne fut en effet pas un ras de marée écologiste. Comment l’expliquer alors que l’on ne parle que de réchauffement climatique dans les médias ? Eh bien peut-être parce que les Verts « sont avant tout un mouvement politique »… qui a de toute évidence un souci de logiciel… ou de définition.
Les Verts traitent d’écologie politique. Taxes et autres interdictions infantilisantes permettront de préserver l’énergie du système afin de permettre le développement durable. Le vert est dans le fruit de la croissance et il est surtout question d’écologie de marché.
La véritable écologie, centrée sur l’homme, est tout à fait autre chose. Du grec oikos (maison, habitat) et logos (discours), l’écologie est étymologiquement la science des conditions d’existence dans un environnement donné. Cet environnement peut-être une cabane au fond des bois de la Bâtie ou un appartement en haut d’une tour de Genève il doit, pour être écologique, être adapté aux personnes qui y vivent. Par extension, l’écologie traite de l’ensemble des pollutions extérieures susceptibles d’affecter les habitants.
Or jamais lors d’aucune AG ou GT ai-je entendu parler de pollution de l’air, de pollution électromagnétique, de pollution des aliments ou donc – sans que ce soit moi qui aborde le sujet – de pollution de l’eau ! Accueillir de plus en plus de malades, oui mais éviter de tomber malade en préservant l’énergie des citoyens, apparemment non.
Une motion en évolution
En attendant, que devenait donc la motion pour la création d’une (ou plusieurs) sources d’eau biocompatible en ville de Genève ?
Quelques jours après mon courrier au Directeur de la Régie le 18 septembre 2022, mon ami chez les Verts avait commencé par interroger la ville sur l’incongruité de cette fontaine à CO2 installée en grandes pompes :
En quoi cette fontaine participe au plan climatique et stratégique de transition écologique de la Ville de Genève ? Quels sont les impacts climatiques, énergétiques et de coût (installation, maintenance) de cette fontaine ? Quel est l’impact de l’installation de la fontaine sur le comportement des habitants : sur leur demande en eau pétillante, sur la demande en eau plate du robinet, sur la demande en nouvelles fontaines à eau pétillante ? Quel est l’impact de cette fontaine pétillante sur l’utilisation des bouteilles d’eau individuelles pétillantes ?
Voir le texte Fontaine d’eau pétillante pour rafraîchir la Ville : idée climatique « saugrenue » ?
A l’époque, nous ignorions que cette fontaine embarquait un filtre et ne distribuait donc absolument pas la même eau qu’au robinet. J’écrivais également et plus précisément à la Maire de Genève quelques jours plus tard… et elle me renvoya donc à la Régie !
L’idée de la motion en faveur d’une source d’eau biocompatible datait de juin 2022. Mon ami repris mes arguments qu’il réduisit à l’essence, sur une seule page, pour une motion qu’il présenta en octobre 2022 au Caucus des Verts. Ceci lui valut les réflexions du début d’article et la motion n’atteignit jamais le Conseil Municipal. Si les citoyens ne disposent pas encore de fontaine d’eau biocompatible en ville, ils savent désormais quel parti politique remercier !
Re-belotte en janvier 2023 avec une motion remaniée sur la problématique du chlore : si Zurich y arrive, pourquoi pas Genève ? Là encore, la motion ne passa pas le barrage du Caucus. Si vous avez des problèmes de peau ou n’arrivez pas à vous hydrater correctement, vous savez maintenant à qui vous adresser !
Pourquoi je ne renouvellerai pas ma cotisation
Voyant que la motion pour la création de Source était sans cesse repoussée et que celle pour supprimer le chlore dans l’eau du robinet prenait le même chemin, j’attendis le résultat des élections et – constatant comme je le craignais le rejet de l’écologie punitive – envoyais en mai 2023 un mail de clarification à 11 personnes + mails généraux. Extraits :
Bonjour à tous,
J’ai été passablement surpris d’apprendre que des rumeurs circulaient dans mon dos, précisément qu’il fallait se méfier de moi parce que je vendais des solutions pour améliorer la qualité de l’eau…
Il est vrai que j’ai rejoint les Verts avec en tête l’idée de confronter le ou les personnes qui avaient éconduit la proposition de créer des sources d’eau biocompatible gratuite en ville aux arguments suivants :
- Il ne faut pas se fâcher avec les SIG (qui sont tellement gentils)
- BSG n’est pas un scientifique
- Nous avons déjà tous du chlore dans notre organisme
J’ai déjà répondu à ces arguments et publié entre-temps – dans un média indépendant – un article exhaustif sur les problématiques du chlore : https://www.notre-planete.info/actualites/5014-chlore-qualite-eau-sante
Les réflexions débiles comme quoi le chlore serait indispensable pour protéger du choléra en Suisse n’ont ainsi plus lieu d’être. Je rappelle que Zurich n’utilise quasiment plus de chlore depuis des années (lire l’article).
Il me faut donc maintenant répondre à une autre objection : j’aurais des conflits d’intérêts à vouloir améliorer la qualité de l’eau…
Dans ce sens, j’ai aussi des conflits d’intérêt à vouloir améliorer la qualité de l’air, la protection contre les ondes électromagnétiques, la nutrition, la gestion de tous les stress et la santé en général, proposant, depuis 2002 via nos arcades ou depuis 2019 via mes sites et concept des 8 fondamentaux, une information exhaustive puis les meilleures solutions, gratuites ou technologiques.
A l’inverse, je n’ai aucun conflit d’intérêt vis-à-vis de l’industrie agroalimentaire ou cosmétique, de Big Pharma (ni moi ni les enfants n’avons eu besoin de médecin et donc de médicaments depuis 20 ans) ou, donc, dans une moindre mesure, de la Régie.
En outre, si l’on ne peut parler chez les Verts que de ce qui ne nous importe pas et que l’on ne connaît pas, les discussions seront vite passionnantes !
Objectivement, quel intérêt aurais-je à ce que la Régie améliore sensiblement la qualité de l’eau et supprime par exemple le chlore ? Aucun et les multinationales encore moins car une bonne partie de leurs revenus repose sur la piètre qualité de l’eau du robinet : les embouteilleurs bien sûr (et donc l’industrie de la malbouffe), l’industrie de la cosmétique (les problèmes de peau sont le fait du chlore), les vendeurs d’adoucisseurs (la pire solution est en situation de monopole en Suisse !), sans oublier – last but not least – les médecins et Big Pharma via le défaut d’hydratation des citoyens…
Je vous rappelle que l’eau de Genève – selon les données communiquées par un technicien de la Régie en 2013 et jamais démenties depuis – affiche un pH de 8 (comme l'eau de mer) et un rH2 de 41,72 (pour un maximum de 42), une eau alcaline et excessivement oxydante donc, d’où l’essentiel des problèmes de peau et le manque d’hydratation. Selon les données de la Bioélectronique de Vincent (BEV), la science de l'eau qui dérange (titre de mon prochain article dans le magazine NEXUS) une telle eau se trouve sur le terrain des cancers, des virus et des vaccins ! Fin 2021, un cardiologue me contactait pour me dire que des rumeurs circulaient aux HUG associant le taux record du cancer du sein à Genève avec la qualité de l'eau... Mais évidemment, chut, ce ne sont que des rumeurs et la BEV est une "pseudo-science"... De fait, Wikipedia et ChatGPT n'en parlent plus/pas...
https://www.solutionsbio.ch/post/la-bioelectronique-de-vincent-bev
Sur cette notion essentielle de rH2 (calculé à partir du potentiel redox et du pH), voir néanmoins les travaux du Prof. J. ORSZAGH (www.eautarcie.org/03d3.html) ou de André Fougerousse, Ancien Directeur de la Faculté de Chimie de Strasbourg (https://www.lemieuxetre.ch/eau/doc-bev-fougerousse-rh2.pdf )
Mais y a-t-il besoin de se pencher sur ces calculs savants ? Il est facile de comprendre qu’une eau alcaline et oxydante ne correspond pas aux besoins d’un organisme essentiellement constitué d'eau, ne serait-ce que parce qu’une eau au naturel, au griffon, à la source, est toujours antioxydante, comme le sont la majorité des fruits et des légumes ! Les Verts auraient-ils oubliés que nous émanons tous de la nature, sommes naturels et avons ainsi besoin d’aliments qui nous apportent naturellement de l’énergie (magnétique et électrique) ?
« Difficile pour un homme de comprendre une chose si son salaire dépend de ce qu’il ne la comprenne pas » disait Upton Sinclair. La régie n’a pas d'autre choix que de l'oublier et font passer, à coup de marketing (financé par les contribuables), une eau polluée et chlorée sans énergie, comme étant « irréprochable » et écologique. Bel exemple de greenwashing sous couvert d'incompétence (ou de corruption) politique...
https://www.solutionsbio.ch/post/quelle-est-la-vraie-qualite-de-l-eau-de-geneve
https://www.solutionsbio.ch/post/l-eau-du-robinet-est-elle-ecologique
Je cherche à améliorer la qualité de l’eau. La Régie et les multinationales à maintenir le statut quo. Quel camp les Verts ont-ils choisis ?
De nombreux préjugés circulent dans vos rangs et, globalement, apparemment, une méconnaissance fondamentale de la santé en général (présentée presque exclusivement sous l’aspect du social et de l’accès à toujours plus de soins, soit – selon votre logique – un beau conflit d’intérêt des médecins). Nous sommes tous ignorants avant de savoir quelque chose et, après tout, les médecins et les scientifiques ne sont absolument pas formés non plus à la prévention ou à la qualité de l’eau mais quid de la curiosité ?
J'ai été assez choqué qu’aucun d’entre vous (à une exception près) n’ait cherché à en savoir plus, rejoignant ainsi la posture de la régie : surtout ne pas savoir afin de préserver les illusions, le marketing mensonger…
… et les carrières ? J’ai bien perçu lors de ma dernière AG (celle des élections) à quel point le paraître et l’idéologie semblaient primer sur le bon sens et les idées de fonds. « Les Verts sont avant tout un mouvement politique » ai-je entendu plusieurs fois lors de cette soirée. Sous-entendu : l’objectif est d’être élu (ou de faire élire), de faire carrière… sans faire donc trop de vagues, sans mécontenter les puissants, en ratissant le plus large possible…
… au point de se planter !
Vous avez peut-être l’impression d’avoir sauvé les meubles mais cette élection m’apparaît être un échec cuisant. Il n’y a eu aucune vague verte… et, sans sursaut et remise en question, il n’y en aura probablement plus jamais. Au regard des enjeux écologiques, faire aussi peu de voix en dit long sur le rejet de l’écologie politique par les citoyens.
Du grec oikos (maison, habitat) et logos (discours), l’écologie est étymologiquement la science des conditions d’existence dans un environnement donné. Non pas les besoins de la nature mais les besoins de ma nature. Non pas les économies d’énergie (du système) mais ce qui favorise ma propre énergie. Non pas des technologies économes mais des produits sûrs et sains. Non pas une eau « potablement polluée et chlorée » mais une eau biocompatible ! Voilà un programme enthousiasmant qui obtiendrait évidemment l’approbation des citoyens !
Les Verts surfent sur un mouvement médiatique de fonds basé sur de grossières manipulations, une infantilisation généralisée, du non-sens teinté d’hypocrisie, des taxes et autres interdictions punitives. Les convictions et le dévouement de chaque militant sont en soi admirables et des solutions constructives sont heureusement observées au niveau local mais les résultats globaux ne peuvent être que très limités puisque déconnectés des réels enjeux, de ce qui permettrait de véritablement changer de paradigme et de système... et donc de sauvegarder l'humain et la biodiversité de la planète ! Naïveté ou imposture écologique ?
J'ai donc le tort d'avoir sélectionné et vendu, depuis 2002, les meilleures solutions écologiques. Mais j'ai surtout la satisfaction, via mes livres, articles, sites internet ou contacts directs via (à l'époque) nos deux arcades, d’avoir, depuis 2002, aidé des centaines de milliers de personnes à aller un peu mieux et à prendre leurs santés en mains. J’adore mon travail, n’ai pas à me préoccuper de la santé de ma famille, ai de beaux projets à l'international sur l'écologie personnelle et, surtout, reste libre de critiquer le système et ses acteurs cyniques.
Alors, dites-moi, pourquoi continuerais-je à perdre mon temps dans un mouvement qui accueille devant mais critique derrière, préfère croire le marketing d’une structure publique qu’un spécialiste du sujet et qui, surtout, se fourvoie totalement sur le sens de l’écologie ?
L'incompétence de la Régie en matière de réelle qualité de l'eau (autre que « potable », donc : les techniciens font leur travail et nous avons évidemment de la chance à l'échelle de la planète) finira d’une manière ou d’une autre par être révélé et avec cela l’imposture des Verts, qui n’ont rien voulu faire plutôt que de prendre le risque de la confrontation, de la connaissance et de la meilleure hydratation et donc santé des citoyens, sans plastique et sans risques !
Individuellement, vous êtes très sympathiques et je remercie celles et ceux qui m'ont accueilli et ont accepté la discussion, ne serait-ce que superficiellement. Je remercie doublement celles et ceux qui, en dépit, des "consignes" de prudence, ont continué à discuter et à débattre.
Collectivement, votre mouvement fait par contre clairement le jeu du système, ne serait-ce qu'en se tirant régulièrement des balles dans le pied. « Les Verts, ce sont les pires » ai-je encore entendu mercredi, sous entendu "côté non-sens" et "mauvaises solutions".
Je n’ai malheureusement pas pu contredire mon interlocuteur... mais je vous souhaite, sincèrement, de prendre la mesure des enjeux et de réussir à rebondir. Le XXIème siècle sera écologique ou ne sera in fine plus grand chose...
Bon courage pour la suite et frat’airnelles salutations,
Benoît Saint Girons
Auteur et Consultant 8 Fondamentaux
Je n’ai, suite à ce message, reçu aucun commentaire. Les Verts étaient certainement trop occupés à chercher ce qu’ils pourraient interdire ou comment ils pourraient échouer une fois de plus aux initiatives populaires… L’interdiction de la cigarette à l’extérieur des cafés et restaurants était à l’époque sur la table…
Epilogue : une motion passe partout...
Mon ami finit par démissionner des Verts, officiellement pour cause de déménagement. En off, cela faisait des mois qu’il rognait son frein devant autant de magouilles et d’hypocrisie. Il y a, me conta-t-il deux types d’individus chez les Verts : ceux qui ont des convictions et les carriéristes, ceux qui « s’en foutent des Verts et n’ont jamais été intéressés [par l’écologie] ». Ce sont malheureusement ces derniers qui semblent contrôler le parti et empêchent (de toute évidence) toute réflexion sur la qualité de l’eau à Genève.
Toute ? Non ! Suite à une alerte de Bon à Savoir (article payant) durant l’été, il fallu bien réagir, ne serait-ce qu’avec un bon temps de retard. Les Verts se mirent courageusement à 16 pour pondre le 18 septembre 2023 une motion intitulée « Eau et santé humaine = éliminons les polluants de l’eau potable ». Plus aucune mention du chlore évidemment mais celle des PFAs (ou perfluoroalkoxy), « identifiés dans l'eau du robinet d'un foyer sur deux en Suisse, proportion encore plus importante sur le canton de Genève »
Avec un aussi beau chiffon rouge, le Conseil Municipal invitait le Conseil administratif à « établir une expertise sur la situation des micropolluants en ville de Genève en partenariat avec les institutions, associations et experts privés travaillant sur l'eau » et à « travailler avec les acteurs de la filière de l'eau potable pour éliminer toute trace de PFAs. »
Et toujours rien pour interdire ou a minima interroger le marketing manipulatoire de la Régie annonçant une qualité d’eau « irréprochable » ?
J’ai recontacté une responsable des Vert-e-s bien en place au sein du Conseil Municipal avant de publier cet article en lui donnant les derniers éléments d’information et en l’incitant à me recontacter. Je terminais par : « Faut-il que le scandale éclate ou des politiques vont-ils enfin se bouger pour :
1/ Interdire la publicité mensongère de la Régie (aux frais des citoyens). 2/ Réfléchir sérieusement à l'amélioration de la qualité de l'eau du robinet, en supprimant notamment le chlore, à l'instar de la ville de Zurich. 3/ A défaut d'y arriver, mettre en place des fontaines d'eau publique avec filtration et dynamisation afin de retrouver des qualité énergétiques d'eau de source de montagne. 4/ Ce faisant, limiter enfin la consommation d’eau en bouteille plastique, n’en déplaise au leader mondial Suisse - https://www.boycottplastique.com/ 5/ Être fier d'avoir enfin fait quelque chose de concret pour la santé des citoyens via une hydratation de bien meilleure qualité, économies d'énergie et de CO2 en prime ! A l'heure où tout le monde parle de l'explosion des coûts de la santé, peut-être conviendrait-il de commencer par les fondamentaux afin d'éviter autant que possible de tomber malade ? »
Après relance, j’ai finalement reçu une réponse le 21 octobre :
« Bonjour Benoît, J’ai bien reçu votre mail et j’en ai pris connaissance avec attention. A mon sens il n’appelait pas de réponse de ma part. La thématique de l’eau est un sujet important pour nos sociétés, elle doit cependant se traiter de manière globale dans toutes ses dimensions et la réflexion se poursuit au sein du parti. Bien cordialement, XX »
Une réflexion en ne souhaitant surtout pas écouter le lanceur d’alerte, spécialiste du sujet, membre du parti, qui apporte les éléments les plus importants du dossier ? En bloquant – via des remarques saugrenues – deux projets de motion sur la qualité de l'eau qui auraient justement fait avancer la réflexion ?
Amusant et révélateur : cette réponse laconique du "Conseil Municipal" est in fine le prétexte à l'absence de réponse du nouveau Maire de Genève, pourtant présenté comme féru de nutrition. Trop occupé apparemment pour (ne serait-ce que) remercier pour le livre (Le Président Macron, bien moins occupé, avait quant à lui écrit un petit mot), il n'a de toute évidence pas compris - parce que membre du parti Les Verts ? - le rôle essentiel de l'eau en matière de nutrition...
Devoir traiter le sujet de manière globale est une évidence mais encore faudrait-il commencer par dépasser les préjugés et donc prendre ses distances avec le marketing et le discours lénifiant officiel. Mais soyons donc optimiste : si les Verts réfléchissent, les actions concrètes ne sont forcément pas loin… Elles auront juste quelques années de retard… durant lesquelles les citoyens auront continué à boire la tasse…
Alors, qui désormais blâmer parce que vous n’avez toujours pas de plaisir à boire ou continuez à acheter des eaux en bouteille ? Eh bien moi, évidemment, qui ai pensé pouvoir compter sur un parti politique, ne me suis pas adressé au bon parti, n’ai pas trouvé les bons interlocuteurs, n’ai pas réussi à convaincre…
Et puis certainement les citoyens aussi, un petit peu quand même, tant il est facile d’améliorer la qualité de son eau du robinet, en la filtrant (1ère étape) puis en la dynamisant (2ème étape). Alors on accède à une eau biocompatible et on retrouve le plaisir de boire, sans plastique, sans risque et sans fontaine à CO2 !
Pour en savoir encore plus sur la qualité de l’eau potable de Genève et les eaux du robinet :
Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau
Vidéo Conférence-Tutoriel : La vraie qualité de l’eau (21’58) L’eau du robinet sur le portail sur l’eau : https://www.lemieuxetre.ch/eau/frame_eau_types_robinet.htm
La Fiche pdf : La Bioélectronique de Vincent
Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020)
Synthèse pdf de 15 pages: La qualité de l'eau et le plaisir de boire
Me contacter pour une analyse des scandales et ce qu’il conviendrait de faire pour changer de paradigme (et de qualité d'eau) : +41 (0)76 532 8838
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